Les théories ou les principes d’attachement (la suite 3/4)

Les théories ou les principes d’attachement (la suite 3/4)

Vous avez tendance à avoir des relations conflictuelles et vous vivez souvent des tempêtes émotionnelles au sein de vos relations sociales et intimes ? Vous êtes sans doute dans un profil d’attachement insécure. Oui, mais lequel ? C’est ce que vous allez sans doute découvrir à la lecture de ce troisième volet sur les différents styles d’attachement. […]

Vous avez tendance à avoir des relations conflictuelles et vous vivez souvent des tempêtes émotionnelles au sein de vos relations sociales et intimes ?

Vous êtes sans doute dans un profil d’attachement insécure. Oui, mais lequel ? C’est ce que vous allez sans doute découvrir à la lecture de ce troisième volet sur les différents styles d’attachement.

 

Le style d’attachement insécure évitant (ou craintif et anxieux)

Les personnes, ayant une tendance au style d’attachement évitant (ou fuyant), connaissent généralement des difficultés avec tout ce qui est de l’ordre de l’intimité psychologique. Leur engagement dans les relations reste la plupart du temps en surface avec, en toile de fond, une volonté farouche de se prémunir des émotions négatives. Pour autant, elles ne sont pas non plus très à l’aise avec les émotions positives. Du coup, l’une de leur croyance fondamentale ressemblerait à “on n’est jamais mieux servi que par soi-même”.

En amour, les évitants érigent en dogme leur indépendance, leur liberté et leur autonomie. Ainsi, tout ce qui prend la forme, de près ou de loin, d’un engagement, leur donne envie de prendre leurs jambes à leur cou et peut aussi les faire réagir de manière inappropriée. Ils sont par exemple capables de rompre brutalement une relation, dès que le partenaire évoque des projets ou des situations un peu plus impliquantes. Mais à priori, les évitants semblent moins souffrir des ruptures. Le détachement émotionnel dont ils font preuve leur permet de se préserver. Pour autant, il n’est pas exclu que ce qui ne peut être exprimé émotionnellement ne le soit pas d’une autre manière. Et de fait les évitants auraient plus tendance que les autres à “somatiser”. Leur corps s’exprime quand leur cœur ne le peut pas.

En résumé, pour les personnes au style d’attachement évitant, vue de leur fenêtre, l’amour devient un problème quand la relation devient “sérieuse” (vue de leur fenêtre).

 

Le style d’attachement insécure anxieux (ou ambivalent / préoccupé / résistant)

À l’inverse du style d’attachement insécure évitant, le style d’attachement insécure anxieux correspond aux personnes qui ont du mal à rester seules et qui vivent généralement au travers d’une relation. Elles sont totalement dépendantes de leur partenaire, au risque d’être excessives.

Ainsi, l’avis de leur partenaire comptent énormément et ce dans tous les domaines. Ce sont souvent des personnes jalouses qui tolèrent mal que leur conjoint sorte sans elle. Ces personnes ont souvent un besoin exacerbé de soins et d’attentions, éprouvant une inquiétude disproportionnée vis-à-vis de leur relation dont elles sont souvent dépendantes. Elles ont un grand besoin d’être rassurées. Leur principale inquiétude concerne le rejet ou l’abandon. Du coup, lorsqu’elles perçoivent un éloignement du partenaire (même sans le moindre début d’idée de séparation), elles sont submergées par un flot d’émotions négatives qu’elles ne parviennent pas toujours à contrôler. S’ensuit alors des comportements inadaptés comme une tendance à l’agressivité (reproches, jalousie, sarcasmes) ou à l’étouffement (possessivité, harcèlement, demandes répétées, salves de sms etc).

La suite, on la connait tous parce que c’est l’un des grands classiques des relations humaines : générer soi-même précisément l’objet de notre crainte. Dans le cas présent, la personne au style d’attachement anxieux (dont je rappelle que la crainte principale est le rejet et l’abandon) fera fuir son partenaire qui se sentira sous pression et étouffé par tant de sollicitations.

 

En résumé, pour les personnes au style d’attachement anxieux et vue de leur fenêtre, l’amour devient un problème quand il semble leur échapper.

Si vous vous reconnaissez dans ce profil, attention de ne pas étouffer votre partenaire. Célibataire, il peut s’avérer utile d’apprendre à prendre du temps rien que pour soi. Prendre conscience qu’il est préférable d’apprendre d’abord à être heureux·se seul.e pour être ensuite éventuellement bien en couple.

Le style d’attachement désorganisé (ou préoccupé/fuyant)

Ce type de personnes est un joli mélange des deux précédents. C’est-à-dire qu’elles peuvent tout à fait avoir besoin d’être constamment rassurées tout en ayant besoin d’espace et peur de l’engagement. Cela vous semble paradoxale ? En effet, mais seulement parce qu’elles manquent de confiance en elles et n’arrivent pas à trouver un réconfort dans leur couple. Ce sont des personnes habitées en permanence par le doute. Elles ont une fâcheuse tendance à souffler le chaud et le froid et ce parfois dans la même journée.

Non seulement elles sont mal à l’aise dans l’intimité, mais paradoxalement elles ont un grand besoin de contact. Généralement elles se trouvent insatisfaites dans leur relation car le manque d’estime d’elles-mêmes ne pourra jamais être comblé par leur partenaire. Elles adoptent plutôt un comportement ambivalent du genre “Je t’aime, moi non plus” ou “Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis”.

Évidemment, il peut s’avérer compliqué de vivre avec une personne ayant ce type de réactions. Pour autant, si vous l’aimez, vous pouvez essayer de la rassurer et avec de la patience et du temps, tout pourrait finir par s’arranger.

Alors, arriverez-vous à déterminer quel type d’attachement vous correspond ? Cela serait la meilleure façon de comprendre nos agissements et surtout, d’essayer de les changer s’ils ne nous conviennent pas.

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