Le nesting : Rester chez soi serait bon pour la santé

Le nesting : Rester chez soi serait bon pour la santé

Le nesting traduit en français par « construction du nid » est une tendance bien-être consistant à privilégier les moments de cooconing chez soi plutôt que de sortir voir le monde extérieur. À ceux qui déplorent le côté plan-plan du nesting ou bien à ceux qui se doivent de toutes façons de rester chez eux par obligations […]

Le nesting traduit en français par « construction du nid » est une tendance bien-être consistant à privilégier les moments de cooconing chez soi plutôt que de sortir voir le monde extérieur.

À ceux qui déplorent le côté plan-plan du nesting ou bien à ceux qui se doivent de toutes façons de rester chez eux par obligations familiales, cela vous consolera peut-être ou du moins vous aidera à envisager cette situation avec un autre regard parce que ce mode de vie présenterait de nombreux avantages tant psychologiques que physiologiques.

Interrogé par El País, le docteur barcelonais Vicente Saavedra explique que rester chez soi de temps en temps est à l’homme ce que le rechargement d’une batterie est à un smartphone. “Nos cellules et nos organes ont besoin de repos pour se régénérer. Certes, se divertir de temps en temps est nécessaire mais si le divertissement devient un mode de vie, c’est absolument néfaste, physiquement et mentalement.”

Les études scientifiques abondent dans le sens du repos et du bien-être à la maison. Par exemple, une étude de 2004 publiée dans le British Journal of Occupational Therapy révèle que cuisiner et préparer des gâteaux notamment permettraient de gagner en confiance en soi et seraient même une bonne thérapie pour lutter contre la dépression. De même, selon une étude du British Medical Journal de 2003, les activités intellectuelles telles que la lecture de romans préviendraient les maladies mentales.

 

Le cortisol en question

Ralentir, soit, mais pourquoi chez soi ? La réponse est sans doute à chercher dans nos sécrétions. Pour gérer le stress et la performance, le cerveau sécrète une hormone stéroïde : le cortisol, véritable barre énergétique qui nous booste naturellement. Le souci c’est qu’elle entraîne aussi de l’hypertension, une hyperglycémie et autres dérives permettant de gérer seul, son stress.

Mais à long terme, ces sécrétions nous rendraient plus fermés, agressifs, rigides mentalement avec une tendance à la paranoïa ou à l’auto-apitoiement. Pire, la surproduction de cortisol pourrait griller les neurones. Pour le faire redescendre, il convient de renouer avec son moi intérieur et de se relier aux autres. Être moins machine et plus humain. Se concentrer sur un rythme biologique plus humain et retrouver ses limites, comme cela peut se ressentir en méditant. Partager, écouter plutôt que parler et faire des choses qui auront des conséquences bénéfiques sur les autres feront chuter la tension ambiante.

 

Une autre définition du nesting

Mais le nesting, c’est aussi tout autre chose : privilégier le cocon familial pour les enfants de parents séparés, de manière à moins les perturber. Beth Behrendt, une journaliste américaine, a écrit un livre sur une façon différente d’envisager le divorce : le « nesting » ou faire alterner les parents plutôt que les enfants.

 

Le nesting : une alternative au schéma classique du divorce

Si l’on part du postulat de départ que le divorce est sous doute l’une des expériences les plus perturbante, voire douloureuse de la vie, notamment lorsqu’on est parent, cette idée mérite réflexion. Mais attention, cette alternative nous vient des Etats-Unis d’Amérique où les gens sont parfois, culturellement, d’un pragmatisme qui pourrait nous sembler cynique à nous latins. Le nesting à cette sauce-là n’est éventuellement envisageable que pour ces rares couples qui se séparent à l’amiable et en (très) bonne intelligence. Le prérequis est vraiment une entente (plus que) cordiale, somme toute malheureusement relativement rare, surtout à chaud, juste après la séparation.

Donc, en général, le plan classique d’une séparation ou d’un divorce implique toujours que les enfants alternent entre la maison de maman et celle de papa. Là, il s’agit d’envisager les choses autrement. Cette journaliste new-yorkaise propose d’inverser les rôles : les enfants restent dans le nid de la maison familiale et ce sont les parents qui alternent entre leur nouveau lieu de vie et celui de leurs enfants.

 

Beth Behrendt a eu cette idée après avoir lu le livre de l’avocate Laura Wasser « Comment divorcer sans détruire votre famille et faire faillite ». Ce nesting pourrait être avantageux pour les enfants car cela évite de les perturber au quotidien et de bouleverser leurs habitudes. Mais cette solution nécessite aussi des revenus suffisants (car il s’agit potentiellement de payer un loyer et demi par mois), une bonne organisation et une bonne entente avec son ex-conjoint et aussi avec le nouveau partenaire. Ce système n’est donc pas dédié à tout le monde mais peut donner des pistes de réflexions pour peut-être trouver des alternatives aux schémas traditionnels du divorce, de la séparation et pour préserver au mieux les enfants surtout et aussi l’idée de la famille.

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