Connaissez-vous la Communication Non Violente ou CNV ?

Connaissez-vous la Communication Non Violente ou CNV ?

C’est mon amie Anne qui, la première m’a parlé de la Communication Non Violente (CNV) en m’offrant l’un des livres de celui qui l’a introduite en France, Marshall Rosenberg. C’est le genre de livre qui sème d’utiles graines dans le cerveau, mais il est nécessaire ensuite de les arroser régulièrement. Il y a tant à […]

C’est mon amie Anne qui, la première m’a parlé de la Communication Non Violente (CNV) en m’offrant l’un des livres de celui qui l’a introduite en France, Marshall Rosenberg. C’est le genre de livre qui sème d’utiles graines dans le cerveau, mais il est nécessaire ensuite de les arroser régulièrement. Il y a tant à dire sur la CNV. En voici l’essentiel, en résumé…

Objectifs et intentions

L’objectif de la Communication Non Violente est d’être capable de créer des relations de qualité, respectueuses, harmonieuses et sereines. Elle permet de prévenir les disputes et de transformer les conflits en dialogues constructifs. Pour cela, il s’agit d’apprendre à communiquer de manière authentique et pacifique.

La CNV est un langage qui s’apprend et qui prend du temps à intégrer, mais c’est aussi un art de vivre au quotidien, une manière de penser, de s’exprimer et d’entrer en relation. C’est une façon d’accueillir les messages des autres, d’écouter et de s’écouter.
Le langage employé est différent de celui que l’on utilise habituellement. Il n’est pas utilisé pour juger, étiqueter, exiger, mais pour prendre conscience de nos sentiments, de nos besoins et de nos responsabilités. Il nous sert à coopérer. Une intention sincère est la clé d’une relation et d’une communication de qualité.

Point de communication bienveillance sans être en paix et au clair avec soi-même. L’auto-empathie est donc la première étape dans le processus de Communication Non Violente.

Une approche en 4 étapes

Élaborée par le psychologue américain Marshall Rosenberg dans les années 70, mais publiée en France près de 40 ans plus tard, la Communication Non Violente est un concept qui part du principe que l’homme est naturellement bienveillant et empathique. « Les jugements que nous portons sur les autres sont l’expression tragique de nos besoins non satisfaits » se plaît à dire Marshall Rosenberg.

Voici les 4 étapes fondamentales de ce moyen de communication fondé sur l’écoute et l’expression de nos besoins, permettant ainsi à chaque individu de maintenir un dialogue ouvert dans un contexte personnel ou professionnel.

 

  1. Observer et accueillir une situation sans jugement ou évaluation.
  2. Mettre des mots sur les sentiments suscités par la situation.
  3. Comprendre et exprimer les besoins non assouvis générés par ces sentiments
  4. Formuler une demande claire, simple et réalisable, sans exiger.

 

Prendre ses responsabilités, c’est prendre soin de soi

Grâce à ce processus, je prends la responsabilité de ce que je pense, de ce que je ressens, de ce dont j’ai besoin et de ce que je fais. Et je prends conscience que je suis responsable de ce que je fais de la parole de l’autre. C’est ce que nous explique Marshall Rosenberg : « Certains d’entre nous regardent en eux et font le choix de se sentir visés. Si nous adoptons cette attitude, nous passerons une bonne partie de notre vie à nous sentir coupables, honteux et déprimés. Si nous décidons plutôt de juger les autres, nous serons bien souvent en colère. » C’est-à-dire que l’on peut choisir de ne pas tourner l’agressivité de l’autre vers soi, mais chercher à décoder le message entre les lignes et l’entendre comme l’expression des sentiments et des besoins de l’autre.

 

Assumer la responsabilité de ses sentiments.

Les actes des autres déclenchent des sentiments en nous, ils n’en sont pas la cause. Puisque les autres n’ont aucun pouvoir sur mes sentiments, la manière dont je me sens vient du choix que je fais. C’est moi qui choisis ce qui déclenche mes sentiments. Par exemple, je n’accuse pas mon enfant de ma colère ou de ma tristesse. J’en prends la responsabilité et je cherche le besoin qui se cache derrière pour ensuite chercher une solution.

Petit exemple de communication négative dont l’intention est de culpabiliser :
«ça me fait vraiment de la peine que tu ne fasses pas tes devoirs. » ou «Tu m’agaces lorsque tu parles en même temps que moi. » Quand on dit ce genre de phrases et qu’on essaye de convaincre les autres qu’ils sont la cause de votre état, ça les culpabilise et il ne sort jamais rien de bon de ce genre de propos.

Choisir et non subir

En cnv les « il faut » et « je dois » que l’on entend pour autant si souvent sont considérés comme dangereux. « Si nous accomplissons une action parce que nous nous y sentons obligés, nous le faisons payer à tout le monde. Si ce n’est pas par plaisir, ne le faites pas. Et ce sera un jeu, même de nettoyer le sol ou les toilettes, si nous ne le vivons pas dans la contrainte et si nous voyons en quoi cela rend la vie plus belle. Même si cela implique un dur labeur. » nous dit Marshall Rosenberg. En effet, si je sais quel besoin je nourris en faisant telle action, je ne me cache pas derrière des obligations.

 

En conclusion

Tout cela reste des mots, de la théorie. Cet article ne peut être plus qu’une simple introduction ou un rappel de ce qu’est la Communication Non Violente. Ses principes nécessitent d’être vécus, éprouvés, l’idée étant de s’entraîner, s’exercer un peu tous les jours pour pouvoir les intégrer à notre mode de pensée, à notre vie.

 

Pour aller plus loin

– Les mots sont des fenêtres (ou bien des murs) : introduction à la Communication Non Violente, Marshall Rosenberhg

– Enseigner avec bienveillance, Marshall Rosenberg

– Cessez d’être gentil soyez vrais ! Être avec les autres en restant soi-même, de Thomas d’Ansembourg

– les stages organisés par des formateurs certifiés : http://www.cnvformations.fr

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