3 enfants sur dix ne vivent pas dans une famille traditionnelle. Ce chiffre est très important et illustre bien les tendances sociales actuelles.
Selon une étude de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) publiée récemment, 29 % des enfants mineurs résidant en France ne vivent pas dans des familles « traditionnelles ». Cela signifie en premier lieu que la famille traditionnelle reste le modèle le plus répandu en France métropolitaine. Sur les 13,7 millions d’enfants que comptait la France en 2011, 9,8 millions vivaient en effet avec leurs deux parents, sans demi-sœur ou demi-frère.
Mais les autres – les nôtres – sont de plus en plus nombreux. Justement, faisons le point. 2,5 millions d’enfants vivent ainsi dans des familles monoparentales. Au sein de ce groupe qui nous parle énormément, 65 % des enfants vivent chez leur maman et voient peu leur père. Seuls 8 % d’entre eux vivent chez leur père en voyant peu leur mère. Cette dernière tendance, la garde des enfants par le papa, est à la hausse. Mais elle reste donc encore très minoritaire sur le sujet des familles monoparentales.
Il y a enfin les 950 000 enfants qui vivent avec un seul de leurs parents… mais au sein d’une famille recomposée, c’est à dire une famille menée par leur parent et un beau-parent. Des situations qui s’expliquent la plupart du temps par la séparation des parents ou par leur souhait de ne plus vivre ensemble. Les enfants vivent donc alors dans des familles où ils se retrouvent avec leur père ou leur mère génétique et la personne qui est tombée amoureuse de ce parent. Et avec leurs demi-sœurs ou demi-frères.
Voilà des illustrations éditées par le journal Le Monde qui font bien le point sur cette situation.
