Elever seuls leurs enfants est une fierté pour les monoparents

Elever seuls leurs enfants est une fierté pour les monoparents

Notre étude montre que plus de 80 % des monoparents sont satisfaits de s’occuper seuls de leurs enfants. Et vous ?

La monoparentalité, notion apparue en France dans les années 1970, est de plus en plus répandue. Et le nombre de familles monoparentales ne cesse d’augmenter. En effet, vous étiez 1,6 million en France en 2000 et vous êtes passés à 2,6 millions en 2012. L’année dernière, nous vous dévoilions une étude menée par nos soins et qui indiquait entre-autre que vous seriez 3 millions cette année. Du coup, il devient difficile de considérer les familles monoparentales comme une exception à la norme.

Alors, les difficultés sont nombreuses pour faire avancer une famille monoparentale : sentiment de solitude, d’abandon, difficulté à assurer la profession que l’on souhaite, etc. Ces difficultés, vous les partager d’ailleurs volontiers avec nous et tous ceux qui vous liront sur notre page Facebook Uniparent ainsi que dans nos forums de discussion. Ceci étant dit, cette situation s’accompagne également de nombreux avantages. En voici quelques uns.

Plus de 80 % des uniparents que nous avions interrogés lors de notre étude sont fiers d’élever seuls leurs enfants et le revendiquent : une famille monoparentale, c’est « beaucoup mieux que deux parents qui se disputent » selon 87 % d’entre-vous. Les raisons de cette satisfaction ? « On n’a pas à discuter de tout », pour 68 % des sondés, et « c’est plus facile de transmettre sa culture », pour 83 % d’entre eux.

Nous indiquions également que c’est une séparation qui à l’origine de la monoparentalité dans 79 % des cas, c’est à dire l’immense majorité. Un choix donc, qui entraîne souvent de la fierté. Pour Marie-Thérèse Letablier, sociologue au CNRS, et interrogée par Le Parisien, « ce chiffre n’est pas vraiment surprenant. Les mères peuvent se sentir soulagées après une séparation qui, souvent, est conflictuelle, difficile à vivre. Elles revendiquent leur capacité à élever seules leurs enfants, même si elles connaissent aussi des moments délicats ».

La fierté donc passe avant tout, comme le confirmait notre étude ! A rebours du discours dominant qui désigne d’abord les familles monoparentales comme une catégorie en souffrance, sur 15 questions leur permettant d’exprimer ce qu’elles ressentent, les sentiments positifs l’emportent nettement. Ainsi, 50 % ne sont « pas d’accord » pour « reformer une famille classique » : la monoparentalité n’est pas vécue comme une condition dont il faudrait sortir mais comme une forme familiale stable par les intéressé(e)s – même si elle n’est pas forcément définitive. Ces monoparents sont « fiers d’élever seul(e) leur(s) enfant » (pour 82 % d’entre-eux), et trouvent cela « beaucoup mieux que 2 parents qui se disputent » (87 %), sans doute parce que « on n’a pas à discuter de tout » (68 %) et que c’est « plus facile de transmettre ainsi sa culture » (83 %).

Alors, vous, est-ce que vous vous sentez fier(e) vous aussi d’être un monoparent ?

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FAITES  DU  BRUIT  !!!

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