Dépenser moins mais mieux !

Dépenser moins mais mieux !

Les temps sont difficiles pour (presque) tout le monde mais comme toujours, particulièrement pour les plus fragiles d’entre nous. Alors voici quelques conseils et alternatives d’ordre économiques pour dépenser moins mais mieux.   Et ça tombe bien puisque ce mois de février était la cinquième édition du mois du défi sans supermarché (qui a vu […]

Les temps sont difficiles pour (presque) tout le monde mais comme toujours, particulièrement pour les plus fragiles d’entre nous.

Alors voici quelques conseils et alternatives d’ordre économiques pour dépenser moins mais mieux.

 

Et ça tombe bien puisque ce mois de février était la cinquième édition du mois du défi sans supermarché (qui a vu le jour il y a cinq ans donc en suisse en Neufchâtel et soutenu par le média « En vert et contre tout »). Son objectif ? Délaisser pendant un mois les grandes surfaces et privilégier les commerces indépendants, les fermes et les marchés. Une initiative solidaire qui combine à la fois consommation responsable, écologie et économie. Accessible à tous, ce défi se veut avant tout ludique et bienveillant. Chaque personne participe à son rythme, sans culpabiliser. L’essentiel est de favoriser les circuits courts en se posant les bonnes questions avant d’acheter quoi que ce soit.

 

La méthode BISOU

Avant le moindre achat, l’idée c’est de systématiquement acquérir le réflexe de se poser ces cinq questions clés :

Besoin : à quel besoin répond cet achat ?

Immédiat : en ai-je vraiment besoin immédiatement ?

Semblable : ai-je déjà quelque chose de similaire ?

Origine : quelle est l’origine de ce produit ? où a-t-il été produit et dans quelles conditions ?

Utile : et enfin, quelle est la réelle utilité de ce produit pour moi ?

En outre, l’idée de base est aussi de se poser la question : où va mon argent ? Est-ce qu’il va dans la poche d’actionnaires d’un grand groupe ou dans celle d’un petit artisan ? Est-ce que les personnes qui ont produit l’article que j’achète ont été rémunérés correctement ?

Parce que rappelons-nous que notre pouvoir se situe surtout dans notre portefeuille. Acheter est un acte politique puisque c’est voter pour le système que nous voulons.

Ce genre de questions avant d’acheter quoi que ce soit nous aide à consommer de manière plus éthique au quotidien.

 

 

Équilibrer son budget, favoriser l’économie locale et encourager l’emploi

Contrairement à une idée reçue, ça ne coûte pas plus cher de consommer hors du circuit de la grande distribution. Prendre un peu de hauteur pour avoir une vue d’ensemble sur leur système est cependant nécessaire pour s’en rendre compte.

Par exemple, au marché, les produits locaux et de saison sont généralement moins chers qu’au supermarché. En économisant ainsi sur les légumes, on peut investir un peu plus dans un autre produit utile.

Il est aussi important de savoir que la grande distribution peut se permettre de vendre des produits à perte (ce qui est interdit à tout autres commerçants). Par exemple, en France, les grandes surfaces perdent un centime sur chaque baguette vendue cinquante centimes. C’est ce que l’on appelle un produit d’appel. Son objectif : attirer la clientèle dans le magasin où des études ont démontrées que les clients réalisent ensuite dans la plupart des cas d’autres achats. Et il est impossible pour les boulangeries indépendantes de rivaliser.

Une étude américaine révèle que chaque tranche de 100 dollars dépensée dans un magasin local génère 60% d’activité économique locale de plus de 100 dollars dépensés dans une grande chaine de magasins.

La chambre régionale de commerce et de l’industrie de la région Rhône-Alpes a établi que les petits commerces traditionnels emploient 3,5 à 4,3 fois plus de personnel quand dans la grande distribution à surface égale.

 

Savez-vous ce qu’est le craftwashing ?

Après le greenwashing, voici donc le craftwashing. C’est lorsque les grands distributeurs et multinationales imitent les codes de l’artisanat pour feindre l’authenticité et récupérer les client-e-s intéressé-e-s par une consommation plus responsable.

Cette pratique contribue à tuer les petits commerces indépendants qui avaient réussi à se réinventer en misant sue le vrac, le local et l’artisanal.

Les géants de la grande distribution sont surtout très forts pour nous manipuler alors évitons de tomber dans le panneau et restons vigilants.

 

Bref, ce qu’il faut retenir : «Février sans supermarché» était un mois pour sensibiliser aux circuits courts et soutenir les agriculteurs, c’est le moment pour expérimenter la possibilité d’éviter les géants de la grande distribution, souvent pas si bon marché et qui poussent surtout à la consommation de produits sur emballés et dont nous n’avons en réalité souvent pas besoin.

 

Privilégier les produits locaux et les circuits courts mènent toujours à un cercle plus vertueux.

Alors, prêt à relever le défi ?

 

 

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FAITES  DU  BRUIT  !!!

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